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Gabriel Salerno
Doctorant
À l'IGD jusqu'en 2019

Assistant doctorant

Assistant doctorant de Dominique Bourg à la Faculté des géosciences et de l'environnement de l'Université de Lausanne depuis novembre 2013, je suis titulaire d'un Master ès Sciences en géosciences de l'environnement à l'Université de Lausanne. Outre mes études universitaires en sciences de l'environnement, j'ai effectué un stage dans l'unité « Adaptation au changement climatique » au sein du Programme des Nations Unies pour l'Environnement à Nairobi. Au sein de l'IGD, je travaille dans le groupe des humanités environnementales sur les questions liées aux discours catastrophistes et à la philosophie de l'Histoire. Je m'intéresse aux différentes lectures historiques que l'on peut avoir des effondrements de civilisation. Dans un premier temps, mon travail consiste à cartographier les différentes conceptions occidentales de l'Histoire, puis, dans un deuxième temps, à mettre en évidence les implications d'un potentiel effondrement généralisé vis-à-vis de la philosophie de l'Histoire.


Par humanités environnementales, il est entendu un nouveau paradigme en sciences humaines et sociales, résolument non constructiviste, ni déterministe, en ce sens qu'il postule l'impossibilité de comprendre l'évolution des sociétés sans recourir au tiers nature. Il n'est pas question alors de nier une forme d'autonomie du social, mais il s'agit d'affirmer que les relations des sociétés à elles-mêmes ne sauraient être comprises sans y intégrer les relations à l'environnement. Au moment où nous nous heurtons aux limites de la biosphère, ce rappel n'est pas sans importance.
Les sciences humaines et sociales se sont justement formées à la faveur du dualisme homme/nature, à savoir de l'affirmation selon laquelle les sociétés constituent un phénomène spécifique, régi par des lois propres, différentes des lois de la nature. Les humanités environnementales sont dédiées à repenser la société et le changement social en général, en fonction de la relation des communautés humaines à la biosphère.