Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 724
Auteur: PERRET Amandine
Année: Août 2008
Titre: Inventaire de géomorphosites du Parc Jurassien vaudois: Essai d'intégration des géotopes spéléologiques et valorisation géomorphologique des réserves naturelles
Sous la direction de: Prof. Emmanuel Reynard
Type: Mémoire de licence en géographie
Pages: 90
Complément: 191 pages d\\'annexes paginées (42 fiches d\\'inventaire, 2 tableaux, 1 liste)
Fichier PDF: PDF  Mémoire [24 Mo]
Mots-clés: Marchairuz / Jura / Vaud / Parc jurassien vaudois / géotopes / géomorphosites / géomorphosites spéléologiques / inventaire / évaluation / cavité souterraine / karst / réserve naturelle
Résumé: Ce travail cherche à inventorier les géomorphosites d’une zone d’étude selon la méthode élaborée à l’IGUL, comprenant un recensement de données ponctuelles et une évaluation qualitative et quantitative de chaque site. La zone d’étude correspond en partie aux limites du Parc Jurassien vaudois qui s’établit sur un territoire à forte valeur scientifique, écologique, humaine et paysagère. La Haute Chaîne qui en constitue le cadre naturel est un terrain principalement calcaire et plissé. Le relief y est donc dominé par les formes karstiques, généralement associées au contexte structural. Les processus glaciaires, fluviatiles et organogènes sont également décelables dans le paysage. Cette région a bénéficié de nombreuses études, dont principalement les travaux de D. Aubert qui s’est penché sur la géologie et la géomorphologie régionale et plus récemment, les travaux des spéléologues, dont un inventaire de cavités. Elle est également reconnue comme une zone à forte valeur écologique et comporte un grand nombre de sites classés (inventaires nationaux et cantonaux) ou protégés (réserves Pro Natura). Le choix des géomorphosites s’effectue donc en relation avec ces données multiples et comporte une étude de cartes et une visite sur le terrain. Plusieurs cavités sont intégrées à l’inventaire. Bien que ces sites comportent certaines particularités (développement spatial, inaccessibilité, …), il semble qu’ils puissent être inventoriés selon la méthode de l’IGUL, quelque peu aménagée. Les résultats de l’évaluation montre qu’il s’agit souvent de site à très forte valeur scientifique et esthétique. Plusieurs géomorphosites recoupent des réserves naturelles dont les valeurs écologiques sont étroitement imbriquées aux données du terrain (géologie et géomorphologie). Au travers de quelques exemples, nous montrons l’importance de ces liens et de fait, avançons l’idée que ces sites mériteraient également une valorisation géomorphologique.