Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 744
Auteur: VEUTHEY Melissa
Année: Janvier 2009
Titre: Développement durable et gestion de la ressource en eau dans un territoire urbanisé de montagne: le cas de Verbier
Sous la direction de: Prof. Antonio Da Cunha
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 83
Complément: 15 pages d\\'annexes paginées
Mots-clés: Développement durable / Gestion de l’eau / Eau potable / Eaux usées / Enneigement artificiel / Gestion durable / Gestion intégrée / Coordination / Station touristique / Verbier
Résumé: Les thèmes du développement durable et de la gestion de l’eau sont tous deux incontournables dans les problématiques des conférences internationales et des documents officiels de la Confédération et des cantons. Qu’en est-il de leurs mises en pratique conjointes à l’échelle locale ? Et comment s’articulent-ils dans un territoire ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons choisi d’analyser un territoire présentant les caractéristiques d’une ville, d’une station touristique et d’une région de montagne. Dans une première partie, nous abordons tour à tour le développement durable et la gestion de l’eau sous un angle théorique. Puis, dans une étude de cas portant sur Verbier, en Valais, nous analysons plusieurs usages de l’eau liés à cette station touristique : approvisionnement en eau potable, évacuation et assainissement des eaux usées, production de neige artificielle, et brièvement irrigation du golf et production d’énergie par des micro-centrales hydro-électriques. Il est ressorti de notre analyse que les principes de développement durable établis à différentes échelles sont partiellement pris en compte dans la gestion de l’eau à Verbier. D’une part, les démarches de la Confédération et du canton du Valais pour une gestion intégrée et durable de la ressource en eau ont eu des répercussions positives sur la gestion de l’eau à Verbier, et d’autre part des initiatives propres à ce territoire vont dans le sens du développement durable. De plus, nous constatons que beaucoup d’améliorations sont encore possibles. Une vision à long terme, aujourd’hui négligée, devrait être favorisée ; on imagine que la situation actuelle perdurera ad æternam, mais les certitudes mériteraient d’être quelque peu bousculées. La coordination entre les usages et entre les territoires peut être améliorée, dans l’optique d’une meilleure gestion.