| Résumé: |
La végétation urbaine est en pleine évolution, sa gestion change et prend en compte de nouveaux paramètres, comme l’écologie, les attentes et les besoins de la population face aux espaces verts; l’entretien qui leur est appliqué s’adapte donc aux exigences contemporaines. Les formes de végétation urbaine se diversifient, notamment avec la présence d’une végétation à l’allure sauvage et spontanée.
Ce travail se compose de trois parties. La première est consacrée à l’urbanisme végétal, la végétation y est présentée dans sa diversité fonctionnelle et apparaît comme une composante majeure et indissociable de la ville et non plus uniquement comme un simple élément ornemental, purificateur ou récréatif. La seconde partie relate l’histoire des jardins de ses origines à nos jours à travers différentes régions et civilisations. Cet historique nous aide à comprendre les parcs et les jardins des époques et sociétés considérées, selon leurs priorités et leur rôle dans la ville.
Quant à la troisième partie de ce travail, elle s’atèle à notre terrain, la ville de Genève. La gestion différenciée qui est pratiquée dans ses parcs depuis une dizaine d’années a notamment permis à un type de paysage devenu désuet de réintroduire les parcs genevois. Il s’agit des prairies fleuries qui contribuent à réhabiliter une végétation à l’allure sauvage, souvent considérée comme des mauvaises herbes dans les parcs genevois. Notre étude vise à démontrer que les préoccupations inhérentes à notre société en quête d’un développement urbain durable se reflètent à travers certains aménagements de ses parcs et modifient par là même le paysage urbain.
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Mémoire [9.2 Mo]