Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 747
Auteur: CHARDONNENS Vincent
Année: Janvier 2009
Titre: La coordination entre transport et urbanisation: De la planification à la réalisation: le cas de Littoral Parc
Sous la direction de: Prof. Giuseppe Pini
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 99
Complément: 9 pages d\\'annexes paginées (tableaux et cartes)
Mots-clés: Coordination / Transports / Urbanisation / Développement Territorial / Etalement Urbain / Littoral Parc / Mobilité / Pôles de développement économique
Résumé: Dès le début des années 1980, dans un grand nombre de pays, les pouvoirs publics ont cherché des solutions pour enrayer l’étalement urbain et son corollaire, la dépendance automobile. Ainsi de plus en plus de gouvernements se tournent vers des stratégies visant à coordonner le développement de l’urbanisation à celui des transports publics. En effet, ces stratégies offrent des conditions favorables au développement des transports publics et permettent dans le même temps de limiter les externalités négatives qui découlent de la dispersion des activités sur le territoire. Dans ce sens, articuler l’urbanisation autour des transports publics semble une stratégie à même de répondre aux problèmes de l’accroissement du trafic automobile et de l’étalement urbain. Cependant cette affirmation doit être nuancée. Comme toutes les politiques qui cherchent à modifier les habitudes de mobilité et les modes de vie des individus, elle est confrontée à certains enjeux importants. l’étude d’un cas pratique a permis de mettre en évidence un certain nombre d’obstacles qui interviennent déjà au moment de la mise en œuvre de ces politiques de coordination sur le territoire et remettent partiellement en cause l’idée d’un consensus des acteurs institutionnels autour de cette question. Les différents enjeux observés montrent en effet que si en théorie les pouvoirs publics semblent tomber d’accord sur la nécessité de mieux articuler l’urbanisation avec les transports publics, les stratégies et le comportement de ceux-ci au moment de la mise en œuvre témoignent d’un certain décalage et d’un ancrage fort aux valeurs dominantes. Ainsi, la voiture reste encore fortement ancrée dans les habitudes de déplacement et les intérêts économiques prennent encore souvent le dessus sur les préoccupations environnementales ou sociales.