| Résumé: |
Cette étude est centrée sur l’évaluation d’un projet urbain dans un quartier d’habitat social considéré comme « relégué » (Donzelot 2006). Ce type de démarche permet de questionner les réponses apportées par les politiques publiques territoriales à certains problèmes sociaux et de mettre en perspective leur efficacité face aux enjeux de cohésion sociale auxquels les agglomérations contemporaines sont confrontées. Les différentes réponses qui se sont succédées en matière d’action publique territoriale sont nées d’une réflexion critique à l’urbanisme fonctionnaliste notamment pour ses programmes démesurés et peu démocratiques. Ainsi, depuis peu, la démarche de projet émerge, se voulant plus collective, et visant à faire participer les habitants à la transformation physique et à la vie collective de leur quartier.
Le but de cette étude est d’identifier de quelle manière les habitants d’un quartier relégué, apprécient les impacts d’un projet de développement réalisé dans leur quartier. Il s’agit plus particulièrement de mettre en évidence les facteurs spécifiques qui entrent en jeu dans l’amélioration ou la diminution qualitative du cadre de vie pour les habitants d’un quartier de logements sociaux. Pour répondre à ces interrogations, cette recherche se propose d’étudier un cas empirique situé en périphérie de la ville de Lyon, dans le cadre de la politique territoriale, à vocation urbaine et sociale nommée : « Politique de la ville ». Les principaux résultats de cette étude empirique montrent que les élément spatiaux ont un effet structurant sur la qualité du cadre de vie des habitants, néanmoins ces derniers ne sont pas tous satisfaits de la conduite de l’action publique menée dans leur quartier. Cette recherche propose de renforcer le pouvoir des habitants dans la prise de décision.
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