| Résumé: |
La désindustrialisation a amené des délocalisations d’usines et des situations sociales et financières difficiles. De là, la perception de certaines villes s’est dégradée.
Une manière de contrer ce déclin était de redonner un sentiment d’appartenance et de fierté aux habitants pour leur ville s’appuyant sur un élément fédérateur.
Comment se forme une image de ville ? Quels sont les éléments entrant dans sa conception ? Et surtout comment la modifier ?
La démocratie a généré des intentions pour l’aménagement territorial ; c’est ainsi que la participation, précepte du développement durable, a été introduite. Le projet urbain comporte participation, stratégie, prise en compte du contexte unique et adaptabilité des plans. Mais ce concept est quelque fois utilisé de manière incertaine.
Cette alliance d’aménagements et de stratégie urbaine peut-elle modifier l’image d’une ville « industrielle » ? Y-a-t-il une différence de résultat entre des projets incluant la population et d’autres projets imposés ?
Ces différences ont été découvertes en comparant deux villes, l’une Suisse et l’autre Ecossaise. De plus, ces deux villes ont élaboré des stratégies différentes pour réaliser leurs intentions. La première a amélioré son urbanité tout en prévoyant une relance ; alors que la seconde a audacieusement décidé de changer de voie, tout en respectant son histoire.
Ce travail apporte des éléments de compréhension quant aux processus intervenant dans les modifications d’une ville et les effets générés par ces transformations sur la perception de ses habitants.
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