Résumé: |
La cohésion et la compétitivité, au-delà de leurs contradictions dialectiques, sont les deux objectifs principaux que l’Union européenne utilise dans ses politiques à impact territorial, pour renforcer ces performances économiques, en faisant appel, notamment, à la notion de polycentrisme dont le champ sémantique et la portée restent à clarifier. L’une des politiques principales pour atteindre cet objectif est l’investissement dans la recherche et le développement technologique, considéré comme le moteur du développement dans une économie basée sur les connaissances. Les « villes dans un système de villes », sont plus que jamais au cœur du processus de globalisation en cours, ainsi leur rôle est revalorisé à travers les investissements dans la recherche. Dans ce travail, il s’agira de voir comment se positionnent les villes européennes dans le cadre du soutien à la recherche et développement. Organisées en réseaux au sein des différents projets de recherche auxquels elles participent, nous essayerons de mettre en exergue les villes les plus centrales, ou en d’autres termes, celles qui dominent le monde de la recherche européenne. Cet exercice s’attachera à montrer dans quelle mesure, l’organisation des villes dans ces réseaux de recherche, répond aux objectifs de l’Union européenne. Montrent-elles une organisation polycentrique souhaitée, ou au contraire, un monocentrisme reflétant un déséquilibre territorial ? Pour répondre à ces questions nous nous appuyons sur une base de données contenant toutes les organisations ayant participé au cinquième programme de recherche, à partir de laquelle nous calculerons différents indicateurs. |