| Résumé: |
Ce travail vise à réfléchir à propos des politiques publiques menées par les autorités cantonales et communales, concernant la gestion des mouvements pendulaires. Nous savons qu’aujourd’hui la massive utilisation des transports individuels pose plusieurs problèmes : pollution atmosphérique et sonore, accidents, difficulté d’accès aux entreprises, etc. Dans l’agglomération de Lugano, 13,8% des pendulaires se déplacent avec des moyens privés. Nous savons, grâce à une analyse statistique, que le facteur déterminant pour le choix du moyen de transports ne peu être attribué à une variable quantifiable, comme par exemple le coût du trajet, la distance ou le temps. Il s’agit plutôt d’un facteur subjectif : les pendulaires semblent garder leurs propres habitudes, sans se soucier des problèmes que celles-ci comportent. Le Canton, les communes et les autorités régionales doivent donc faire face à ce problème. Plusieurs plans ont été établi afin de gérer la mobilité sur le territoire tessinois : le Plan Directeur Cantonal, le Plan des Transports de la région de Lugano et le Plan de la Viabilité du Pôle sont les principaux instruments d’actions. Ces documents visent généralement une intermodalité et une multimodalité. En particulier, nous pouvons constater des projets d’amélioration des performances des transports publics, de réglementation du stationnement qui pénalise les pendulaires dans le centre ville et de campagnes de promotion pour les transports publics. Ce qui semble faire défaut, est une considération de la mentalité des gens. Des actions de sensibilisation des gens sont organisées chaque année, mais il s’agit d’épisodes ponctuels. Il faudrait, à notre avis, intégrer dans les documents officiels des campagnes de sensibilisation qui visent les pendulaires usagers des transports individuels. Cette solution, couplée aux autres mesures, pourrait améliorer la situation de la mobilité dans l’agglomération. |
Mémoire [54 Mo]