Résumé: |
Aujourd’hui, l’urbanisation de Jakarta se fait selon une forme étalée et déstructurée, produit de l’explosion démographique de ces dernières années et de la décentralisation des gens et des activités sur le territoire par l’usage de la voiture individuelle. Or ce schéma de développement urbain ne correspond pas aux conditions d’un développement durable. Il est donc nécessaire de trouver des formes urbaines alternatives, permettant un meilleur respect des critères du développement durable. L’expression ville nouvelle n’est plus en vogue dans les discours relatifs aux politiques urbaines des pays occidentaux, mais le phénomène inverse s’observe dans les pays à forte croissance économique dits du Sud. L’Indonésie ne fait pas exception. Les questions fondamentales qui sous-tendent ce paradoxe sont: quels rôles jouent les politiques urbaines dans la prospérisation de ce modèle urbain? La mise en oeuvre et l’ajustement (si il existe) de ce modèle urbain de «ville nouvelle» au contexte local peuvent-ils faire tendre la ville à un développement durable? Autrement dit, la «ville nouvelle» telle qu’elle se conçoit dans la périphérie jakartanaise répond-elle aux attentes des planificateurs et aux aspirations des populations? |