| Résumé: |
Les agglomérations suisses et en particulier celle de Neuchâtel connaissent un développement caractérisé par l’étalement urbain. Partant de ce constat, cette étude cherche à analyser de quelle manière les zones de gares régionales des communes faisant parti de la Communauté urbaine du Littoral (COMUL) peuvent se développer comme nœuds stratégiques de l’agglomération de Neuchâtel. L’idée étant qu’elles peuvent être des zones clés pour permettre à l’agglomération de tendre vers un modèle compact, polycentrique et durable, suivant l’axe des transports en commun. Une analyse sur deux échelles est effectuée. Le première concerne l’ensemble des gares régionales et dresse un classement de celle-ci en fonction de leur accessibilité, attractivité, densités (bâti et population) et potentiels (habitants et emplois). Une fiche descriptive pour chacune des gares est créée afin d’offrir au lecteur une vue d’ensemble de leurs caractéristiques propres. La deuxième échelle concerne l’étude plus approfondie de la gare de Neuchâtel-Serrières. Plus particulièrement de sa friche industrielle, dont les bâtiments appartenaient à Suchard. Un diagnostic territorial est tout d’abord effectué pour établir le statut de la friche. Ensuite, en se basant sur ce dernier et sur les entretiens avec différents acteurs, des propositions d’aménagement sont exposées et une analyse du système d’acteurs est présentée. Cette dernière permet d’esquisser les raisons du blocage du plan de quartier de Tivoli sud. Cette étude a permis de mettre en évidence l’importance de l’échelle régionale dans l’aménagement du territoire pour permettre de coordonner les transports et l’urbanisation dans l’objectif de tendre vers un développement plus durable de l’urbanisation. |
Mémoire [16 Mo]