| Résumé: |
À l’heure du web 2.0, les réseaux sociaux semblent être d’actualité plus que jamais tant au niveau professionnel qu’au niveau social. Les flux d’informations constituent en effet des enjeux capitaux notamment dans une économie de la connaissance. Depuis une 20e d’années, dans un contexte de différenciation spatiale des espaces métropolitains, on assiste de plus en plus à l’émergence de pôle de compétences où se concentre une économie spécialisée dans un type de production. La concentration des activités dans des lieux donnés peut contribuer à la production d’externalités susceptibles d’attirer les individus et l’investissement de capitaux. C’est dans ce contexte que les métropoles tendent à se spécialiser en vertu de leur avantage comparatif qui leur permet de rester compétitives. Dès lors, les ressources urbaines notamment culturelles sont mises en valeur et servent de leviers dans le renouvellement des territoires en stagnation. C’est notamment le cas Zurich West, quartier palimpseste et véritable lieu de production et de consommation culturelle. Les agents économiques qui participent à cette économie culturelle et créative prennent appui sur ce territoire innovant pour y développer leurs activités. Le milieu relationnel est alors déterminant pour ces individus qui s’inscrivent dans les logiques de réseau puisque leurs relations les aident à se faire connaitre dans un milieu où la connaissance prime. Par leurs dynamismes et leurs créativités, ceux-ci contribuent alors au rayonnement du quartier mais aussi à celui de la ville dans laquelle ils se trouvent. Les politiques urbaines prônent ainsi de plus en plus une politique de la culture qui participe au renouvellement et à l’attractivité de la ville. Ainsi, le passé pétrifié des espaces métropolitain favorise la créativité mais également le développement de clusters créatifs qui contribuent au rayonnement global d’un territoire métropolitain. |