| Résumé: |
La station de Verbier s’est développée parallèlement à un «jeu» d’acteurs concernés proposant des objectifs différents de ceux d’aujourd’hui. Ce développement est également caractérisé par un étalement urbain très rapide qui fut rendu possible grâce à l’utilisation de l’automobile.
Un tel développement territorial, sans plan d’aménagement strict, engendre plusieurs conséquences négatives perceptibles actuellement. En effet, le réseau de mobilité, couplé à un système de mobilité global inadéquat, n’est plus adapté à la population présente lors des périodes à haute affluence ce qui provoque, par des engorgements routiers, une diminution considérable de la qualité des espaces publics de la station et donc de son image. L’attractivité de la station et donc son fonctionnement économique, pouvant être affectés par une image péjorée de Verbier, la durabilité de la station est remise en cause. Ce mémoire traitera également du décalage entre l’évaluation théorique de la durabilité d’un territoire et l’estimation réelle de la durabilité d’un périmètre d’étude.
Afin de remédier à ces lacunes, la commune de Bagnes a développé un projet de requalification des espaces publics tout en mettant en place une nouvelle politique de mobilité. Ce projet répondra à la majeure partie des problèmes relevés par le diagnostic territorial et permettra de mettre l’accent sur l’importance des différents acteurs ayant de l’influence lors de l’évolution d’un projet territorial. Par ailleurs, quelques critiques et plusieurs pistes complémentaires seront proposées afin d’optimiser la durabilité de la station.
|