Résumé: |
La question de l’immigration soulève toujours de vives réactions, le plus souvent émotives. Des réactions parfois exacerbées par les politiques surtout en période électorale en Europe. Alors que certains pans de l’économie sont tributaires à la présence des migrants notamment dans le secteur de l’hôtellerie ou de la construction, en un mot des travaux éprouvants ou dégradants aux yeux de la population autochtone. Ce qui fait que la question de l‘intégration des migrants se pose avec acquitté. C’est dans ce contexte trouble que le transnationalisme est vu comme une menace au processus d’intégration. En effet, le transnationalisme est souvent défini comme une intégration simultanée dans plus d’une société. Il semble donc contraire à l’intégration qui se définie comme une adhésion aux normes, aux règles, aux valeurs fondamentales de la société d’accueil. Cette adhésion serait suivie d’une participation active autorisant une dynamique des échanges avec les autres membres de la société d’accueil dont l’immigré ferait désormais partie à part entière.
Nous avons constaté, au terme de notre analyse, que le transnationalisme de base concernant les acteurs non institutionnels (individus ou association), sont le fait d’acteurs individuels qui sont de surcroîts des acteurs les mieux nantis en ressources sociales, économiques et politiques. Par conséquent, les acteurs les mieux intégrés dans le pays d’accueil.
Par ailleurs, les activités transnationales participent au développement local.
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