Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 811
Auteur: FRÜH Ariane
Année: Août 2011
Titre: Un quartier requalifié et une meilleure intégration sociale à travers la participation citoyenne: Le cas des projets urbains de Renens et Baden
Sous la direction de: Prof. Antonio Da Cunha
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 93
Complément:
Mots-clés: Participation / Projet urbain / Intégration sociale / Développement durable / Mobilisation / Information / Concertation / Renens / Baden
Résumé: L’avènement du développement durable dans le domaine de l’aménagement du territoire apporte un changement de paradigme du plan au projet ce qui permet l’introduction de la participation citoyenne dans les projets urbains. En Suisse, la participation n’est que peu institutionnalisée ce qui laisse le champ libre à différents niveaux d’intensités et à différentes formes d’organisation lors de l’implémentation d’une démarche participative. En 2006, la Confédération a lancé le programme «Projet urbain–Intégration sociale dans des zones d’habitation» dans le but de renforcer la position des quartiers défavorisés dans les petites villes suisses. Les projets urbains découlant de ce programme visent une requalification urbaine accompagnée de mesures pour une meilleure intégration sociale des groupes sociaux défavorisés. Ce travail analyse les démarches participatives des projets urbains de Renens (VD) et de Baden (AG) en portant une attention particulière au lien entre la qualité urbaine et la participation ainsi qu’à l’influence d’une approche participative sur l’intégration sociale. Les recherches réalisées dans ce travail sont basées sur des méthodes qualitatives et démontrent que la qualité urbaine dépend de la qualité de la gestion du projet et du positionnement des participants envers le projet urbain. La communication du projet et la réalisation à court terme de mesures ponctuelles décidées par les participants sont identifiés comme des éléments clés dans un processus participatif. Ces mesures montrent aux habitants qu’ils ont la capacité d’améliorer le cadre de vie dans leur quartier. Il est aussi démontré que des procédures participatives à l’échelle du quartier ne réussissent pas dans tous les cas à améliorer la situation des individus exclus de notre société, car la participation à la vie du quartier ne garantit pas l’accès au marché de travail, etc. Ceci nécessiterait des interventions à une échelle plus globale que celle du quartier.