Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 812
Auteur: SCHNEEBERGER Yannick
Année: Août 2011
Titre: Analyse comparative de la répartition des espaces verts urbains dans les métropoles européennes
Sous la direction de: Prof. Céline Rozenblat
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 99
Complément: 1 page d'annexe paginée (fiche statistique)
Mots-clés: espaces verts / argiculture urbaine / agriurbanisme / Nature en ville / accès à la Nature / Europe / Villes / Métropoles / Limite ville-campagne / Densification
Résumé: Alors que l’étalement urbain et la morphologie des villes sont généralement étudiés par des analyses de la surface bâtie, nous prenons la contrepartie originale de le faire en partant des espaces verts. Habitat et loisirs ont tendance à se localiser en périphérie, par attrait pour une qualité de vie meilleure, ce qui participe d’un cycle menant à l’étalement urbain (Wiel, 1999). La place de la Nature en ville est un thème incontournable pour appréhender ces phénomènes. Son rôle ambigu, entre participation à la densification qualifiée comme support de fonctions vitales pour le bien-être de la société, et actrice de l’étalement urbain, est évoqué. L’agri-urbanisme s’invite dans le débat, par conséquent, non seulement la quantité d’espaces verts urbains nécessaires est une question fondamentale, mais leurs types également. Il est relevé que la limite ville-campagne est régulièrement franchie, quand bien même l’individu dispose d’espaces verts à proximité de son habitat. En conséquence, c’est bien un détachement mental de l’urbain fonctionnel qui est la source de l’attrait de la périphérie verte. Ainsi nous définissons des champs urbains qui répondent de cet état de fait, avec une délimitation du bâti à 400m, pour dix métropoles d’Europe. Les nouvelles formes qui apparaissent sont expliquées sur des bases historiques. Les espaces verts de nos terrains sont recensés. Nous analysons leurs répartitions pour chaque métropole, en les décomposant en espaces verts et espaces agricoles. De vastes poches non-bâties englobées dans l’urbanisation apparaissent dans ses couronnes externes. Fréquemment aires forestières ou supports d’une agriculture intraurbaine, leur localisation redéfinit l’accès à la nature en ville. Il est relevé que ce dernier répond essentiellement des formes urbaines, et de leur évolution passée, et moins de politiques urbaines. Plusieurs indicateurs sont créés et le lien entre densité d’habitat et surface en espaces verts par habitant est mis en doute, indiquant que ces derniers ne sont pas une variable majeure de l’étalement urbain. Une notation des métropoles est réalisée, de même qu’une analyse Nord-Sud avec des résultats démontrant que le climat est prépondérant dans l’explication de la répartition des espaces verts urbains entre métropoles du continent.