Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 810
Auteur: FAGLA Marcellin
Année: Août 2011
Titre: Etude comparée de la gestion de l'eau dans deux communes frontalières: Saint-Julien-en-Genevois (France) Bernex (Suisse)
Sous la direction de: Prof. Emmanuel Reynard
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 136
Complément:
Mots-clés: Stress hydrique / conflits d’usage / conflits de pollution / conflits de distribution absolue / conflits de distribution relative / approche systémique / bassin hydrographique / bassin hydrogéographique / métabolisme urbain / indicateurs de durabilité LEMANO / réseaux d'eau potable / réseaux d'assainissement / frontière / contrat de rivières/.
Résumé: Les villes concentrent l’essentiel de la population humaine, de l’activité économique et des services sociaux. Elles centralisent la majeure partie des flux d’énergie et de ressources, l’eau notamment, dont elles dépendent fortement. En effet, les villes puisent dans le milieu naturel l’eau dont elles ont besoin, l’utilisent et la rejettent, usée. Ce processus de prélèvement, de transformation et de rejet effectué par la ville est appelé métabolisme urbain. Actuellement, le métabolisme urbain est imparfait car la ville, pour son fonctionnement, puise plus qu’il n’en faut dans le milieu naturel et rejette dans ce même milieu plus de déchets qu’il n’en faut. A l’ère du développement durable dans laquelle nous sommes, il est indispensable d’inverser cette tendance,en orientant nos villes dans le sens de la durabilité, ceci grâce à l’écologie urbaine. C’est une urgence, il faut absolument réconcilier la ville avec la nature et avec l’homme. Un cadre légal qui régule la gestion de ladite ressource, de même qu’une coopération entre toutes les forces vives concernées par la gestion de l’eau sont les outils pour y parvenir. Pour mesurer le cheminement des villes sur le sentier de la gestion durable de l’eau, des indicateurs de durabilité de gestion de l’eau comme ceux de l’équipe LEMANO sont intéressants. Dans le bassin lémanique, l’eau ne connaissant pas de frontière, outre les lois régissant la gestion de l’eau dans chacun des Etats-Nations que circonscrit la frontière, c’est sur la coopération transfrontalière et au sein des structures comme la Commission d’exploitation de la nappe du genevois, le Comité Régional Franco-Genevois, la Commission Internationale pour la Protection des Eaux du Léman, l’Association pour la Sauvegarde du Léman, les contrats de rivières transfrontalières qu’il faut compter pour espérer parvenir à une gestion de l’eau qui satisfasse aux exigences du développement durable.