| Résumé: |
Après une longue période d’étalement urbain au cours du XXe siècle, qui a créé un mitage du territoire, le retour à une ville plus dense et plus compacte est souhaité par les politiques publiques. Durant la même période, sur le continent américain, se développe un nouveau type de construction – le gratte-ciel. Etant originellement monofonctionnels, servant bien souvent de siège aux plus grandes multinationales, ces derniers sont en train de s’expatrier outre-Atlantique et d’évoluer vers une génération de gratte-ciel mixtes comprenant activités en tout genres et logements. Bien que les nouvelles générations de tours soient beaucoup plus écologiques que les premières, cela n’est pas suffisant pour justifier l’augmenation de leur nombre. L’insertion de la tour dans la ville est beaucoup plus complexe. En effet, plusieurs autres critères que l’écologie doivent être respectés pour légitimer la construction d’une tour et assurer sa réussite. Aujourd’hui avec leurs qualités et malgré leurs défauts, on trouve plus de 20'000 tours dans le monde. Genève, avec son projet de rénovation « Praille-Acacias-Vernets », envisage fortement l’insertion de plusieurs gratte-ciel. L’enjeu de l’étude de cas sera alors de savoir comment faire pour qu’un projet urbain comprenant des tours soit une réussite. Cette étude se déroulera en deux temps. Le premier, sous la forme d’un diagnostic territorial, présente le secteur dans son ensemble et plus précisément le secteur de l’Étoile, périmètre plus petit au sein du projet. Le second décortique et analyse de multiples entretiens réalisés avec les acteurs du projet, pour donner lieu à un consensus débouchant sur une stratégie d’aménagement du territoire en urbanisme vertical sous forme de projet urbain. |