| Résumé: |
Dans le cadre de ce mémoire, nous développons un système d’indicateurs énergétiques territoriaux basé sur les flux de pendulaires. A cette fin, nous comparons différents indicateurs énergétiques liés à la mobilité pour en tirer une méthode générale que nous adaptons ensuite à une commune de Suisse, plus particulièrement la commune de Monthey. Enfin, nous généralisons cette méthode afin qu’elle soit applicable à toutes les communes suisses. Pour ce faire, nous avons accès à une matrice des déplacements basée sur le recensement fédéral de la population 2000. Autrement dit, pour une origine donnée, les pendulaires intercommunaux sont répartis, pour chaque commune de destination, selon différents moyens de transport. Quant aux pendulaires intracommunaux, seuls les moyens de transport sont fournis. Pour les Transports Individuels Motorisés (TIM), il nous est alors possible de rechercher la distance entre l’origine et la destination. Dès lors, connaissant les distances et le nombre de personnes par trajet, le nombre de jours travaillés et le nombre de fois que ces distances sont parcourues, nous pouvons obtenir les prestations kilométriques pour chaque moyen de transport et chaque commune de destination en ce qui concerne les pendulaires intercommunaux et pour chaque moyen de transport pour les intracommunaux. Nous répartissons ensuite ces prestations kilométriques en considérant le parc des véhicules. Enfin nous multiplions ces pkm par des facteurs d’émissions/consommation obtenus à partir de l’outil mobitool et de l’écocomparateur CFF. Pour les transports publics, nous utilisons tout de suite cet écocomparateur qui fournit des indicateurs énergétiques pour chaque trajet, que nous multiplions par les facteurs utilisés pour les TIM. Aussi, obtenons-nous les indicateurs suivants : émissions de CO2 (utilisation directe), émissions totales de CO2, énergie primaire (utilisation directe), énergie primaire totale et Unité de Charge Ecologique ’06. |