| Résumé: |
Aujourd’hui, les politiques publiques s’efforcent de mettre en place les conditions cadres favorisant une mobilité plus durable. La promotion des transports publics constitue souvent une voie d’action privilégiée. Or, les infrastructures de transport publiques, de par leur amélioration du système de transport, vont avoir des répercussions sur les territoires dans lesquels elles s’insèrent. Les effets territoriaux d’une infrastructure de transport sont difficiles à prévoir. De plus de nombreuses études ont démontré l’absence de lien causal direct entre une infrastructure de transport et le territoire.
Ce travail vise à identifier d’éventuels effets territoriaux pouvant résulter de la promotion de la gare d’Ardon à un statu interrégional. Pour ce faire, notre méthodologie a été basée sur le modèle d’interactions du tripode proposé par l’ARE. Les effets territoriaux sont analysés en tenant compte des interactions entre l’infrastructure de transport elle-même, les potentiels liés au site et les acteurs concernés. L’identification de ces effets a été réalisée à trois échelles différentes : à l’échelle régionale et cantonale, à l’échelle de l’agglomération et finalement à une échelle plus locale celle du quartier.
Ce travail s’inscrit dans le contexte plus large de la coordination fondamentale entre urbanisation et mobilité. Les projets d’agglomération sont des outils permettant cette coordination indispensable. C’est pourquoi le projet d’agglomération de la ville de Sion (AggloSion) constituera l’un des cadres de référence majeur de ce travail.
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