Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 836
Auteur: PASQUIER Tristan
Année: Août 2012
Titre: Rôle structurant de la marche à pied dans la conception des nouveaux quartiers et éventuels conflits d’usage entre piétons et usagers des transports individuels motorisés: Étude de cas sur le futur éco-quartier de Malley
Sous la direction de: Prof. Giuseppe Pini
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 110
Complément: Annexes
Mots-clés: «Mobilité douce / marche à pied / complémentarité modale / accessibilité / congestion / conflit d’usage / report modal»
Résumé: L’explosion démographique des zones urbaines couplé à l’augmentation du niveau de vie et au développement du trafic individuel motorisé a dans un premier temps provoqué l’étalement urbain. Dans un contexte actuel de développement durable et d’attractivité des pôles urbains, les politiques en matière d’urbanisme prône la densification des centres et le réaménagement des friches urbaines laissées à l’abandon par les industries. Pour ce faire, il faut concevoir des réseaux de transports durables afin de limiter au maximum le trafic routier susceptible de saturer les avenues à l’intérieur des agglomération. C’est pourquoi l’on parle de redonner la ville aux piétons, de concevoir les quartiers à leur échelle en leur proposant des opportunités de vie et des interfaces de transports à distance adéquate pour favoriser la complémentarité modale piétons – transports publics. Le réaménagement de la plaine de Malley est un exemple représentatif de ce phénomène, au cœur de l’agglomération Lausanne-Morges. De par sa situation et sa surface, cette friche urbaine fait partie des plus importantes de Suisse. Les enjeux liés à son développement sont multiples et complexes. Ce mémoire met en lumière l’importance de la coordination des politiques publiques, entre la volonté de redonner de la place aux piétons et la saturation des axes routiers. Grâce à une petite enquête, nous voyons que la notion de conflit d’usage peut apparaitre si les politiques vont dans un sens opposé, et que cela pourrait hypothéquer la future qualité de vie à l’intérieur du quartier en question.