| Résumé: |
Dans le contexte d’un bassin lémanique attractif, caractérisé par une croissance démographique importante et une économie dynamique, le projet d’agglomération Lausanne-Morges (PALM), garant d’une vision globale et stratégique, planifie le futur d’une agglomération compacte, réticulée et ouverte sur le paysage. La nécessité de coordination entre transports et urbanisme se traduit, dans le PALM, par un projet d’axes forts de transports publics urbains et la volonté de valoriser des potentiels de densification très importants. L’Ouest lausannois, mal desservi en transports publics et regroupant les plus grands potentiels de densification, est à la fois caractéristique de ce besoin et précurseur dans la démarche. Le prolongement du tram t1 Lausanne-Flon/Renens-Gare vers Bussigny et Villars-Sainte-Croix s’inscrit parfaitement dans cette vision de développement coordonné entre transports et urbanisme. Le travail de recherche de ce mémoire cherche à percevoir de manière ex ante quels pourraient être les effets du prolongement du tram sur le développement de la mixité en habitants et en emplois dans les friches urbaines, les terrains non bâtis et les secteurs peu denses qui seront prochainement les secteurs desservis. A l’heure actuelle, force est de constater une inertie certaine dans la réalisation des projets le long de l’axe. Entre autres par l’accessibilité nouvelle qu’il offrira, le tram peut-il être le déclencheur du développement urbain de ces secteurs ? Si aucune causalité linéaire directe ne peut être décelée entre la construction d’une infrastructure de transport et le développement d’un territoire, ce travail souligne l’importance des stratégies anticipatoires des acteurs, la nécessité de mesures d’accompagnement émanant des institutions publiques de l’aménagement du territoire et du rôle incontournable de la captation des opportunités par les acteurs du secteur privé. |