| Résumé: |
Face aux dynamiques urbaines contemporaines, la ville se trouve face à des enjeux cruciaux. Le régime d’urbanisation métropolitain qui caractérise le développement actuel des villes engendre notamment une explosion de la mobilité, un accroissement frénétique de l’étalement urbain, ainsi que de nombreuses nuisances environnementales. Face à ce constat, repenser le développement urbain apparaît comme une nécessité.
L’espace public joue un rôle central dans le fonctionnement de la ville. Il assure sa cohérence et structure son organisation. Dès lors, infléchir le développement actuel de la ville pour tendre à plus de durabilité passe par la valorisation de l’espace public. La qualité d’un espace public se définit notamment par une adéquation de sa forme, de ses usages et de ses fonctions, mais également par des paramètres plus sensibles tels que l’ambiance.
À travers une étude de terrain portant sur trois places publiques de la ville de Lausanne, ce travail se focalise sur la perception des ambiances sonores au sein d’espaces publics caractérisés par un haut niveau de bruit.
En émettant l’hypothèse que les caractéristiques acoustiques d’un son ne parviennent pas à expliquer la perception sonore qui en résulte, ce travail s’intéresse aux différents paramètres ayant une influence sur la perception sonore. Parmi ces paramètres, cette étude se focalise spécifiquement sur le rôle joué par quatre d’entre eux : la diversité sonore, l’ouverture de l’espace, la végétation et la qualité de l’aménagement.
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