| Résumé: |
Ce travail est consacré à la recherche des effets territoriaux suite à la mise en service du RER – TransRUN. Le cadre de l’étude est la région du Val-de-Ruz, sise entre les villes de Neuchâtel et de la Chaux-de-Fonds. Comme partout en Suisse, le territoire neuchâtelois connaît le processus de métropolisation et notre cadre d’étude est en proie au phénomène de périurbanisation. Dès lors, se pose la question de savoir si l’amélioration de l’accessibilité de la région peut amplifier ce phénomène ?
La recherche prend le contre-pied des pensées actuelles en postulant qu’une infrastructure lourde de transports publics peut engendrer des effets sur le territoire qui sont perçus comme problématiques. Le corpus théorique mobilisé est divisé en trois parties. Le territoire, son évolution, les problématiques qui y sont liées, l’impact des villes, le rôle de l’aménagement du territoire pour plus de durabilité sont les composantes de la première partie. La seconde porte sur la mobilité. L’évolution des pratiques, les notions d’accessibilité et de vitesse, les tendances en Suisse, les politiques pour faire évoluer la mobilité vers plus de durabilité sont traités dans cette partie. La dernière partie analyse les interactions entre le territoire et les transports. Les aspects relatifs à la notion des effets structurants et leur remise en cause y sont abordés. Le cadre théorique ainsi posé débouche sur notre schéma d’analyse, qui guide notre recherche. La méthodologie utilisée est celle développée par l’Office fédéral du développement territorial pour la recherche des effets territoriaux des infrastructures de transport, nommée « Tripode ». Ainsi, après avoir analysé les tendances actuelles de notre cadre d’étude, nous nous concentrons sur les effets directs induits par le RER – TransRUN, les potentiels de la région et enfin sur le comportement des acteurs publics en charge de l’aménagement du territoire.
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