Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 854
Auteur: LOVIS Benoît
Année: Janvier 2013
Titre: Etude hydrogéomorphologique des transferts sédimentaires d'un bassin versant alpin: Le cas du Vallon de Nant (Vaud, Suisse)
Sous la direction de: Prof. Stuart Lane
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 206
Complément: 23 pages d'annexes paginées (graphiques)
Fichier PDF: PDF  Mémoire [16 Mo]
Mots-clés: Hydrogéomorphologie/bassin versant/Vallon de Nant/transferts de sédiments/Suisse
Résumé: Le but de cette étude est d’améliorer la compréhension des processus hydrogéomorphologiques dynamiques de la plaine alluviale d’un bassin versant alpin dans une dimension spatio-temporelle. La période d’étude des dernières décennies est choisie, car elle n’a pas beaucoup été étudiée du point de vue des processus hydrogéomorphologiques alpins. La grande question de ce travail repose sur l’identification des changements systématiques de la réponse de la rivière aux changements climatiques. Pour répondre à cette question, nous exposons trois hypothèses liées à la capacité de transport des sédiments. Nous évaluerons la première hypothèse. L’acceptation de la première réfute les autres. La zone d’étude est la plaine alluviale de la rivière Nant dans le bassin versant du Vallon de Nant, qui se trouve lui-même dans le bassin versant de l’Avançon. Cette zone se trouve dans la partie nord des Alpes, au sud-est du canton de Vaud. Cette plaine alluviale se situe à 1500m au-dessus de la mer. Elle est composée de formes et de processus variés (fluviatiles, gravitaires et glaciaires) en raison de la proximité des versants et de leurs extensions verticales ainsi que de la mixité des formes actives et héritées. Ces éléments dans leur ensemble font de ce terrain d’étude une zone complexe, parce que c’est très influencé par les processus du terrain. Pour répondre à l’objectif du mémoire, trois volets sont ouverts et deux méthodes sont sollicitées : la classification d’images aériennes et la modélisation. Le premier volet de la méthodologie consiste à évaluer la répartition et l’expansion spatiale des dépôts sédimentaires liés au processus fluviatile. Le second volet porte sur la modélisation hydrologique. L’utilisation de données climatiques permet l’obtention d’un débit simulé pour ladite période. Et finalement, le dernier volet, porte sur la modélisation hydrogéomorphologique. Le résultat est une capacité de transport spécifique de la région d’étude. En conclusion, les résultats obtenus montrent que la rivière a une réponse systématique au forçage climatique. Les processus dynamiques fluviatiles répondent spécialement aux périodes hivernales et au stockage hivernal. La hausse des températures influence le système et dicte les processus. La synergie des deux méthodes donne les mêmes résultats : la hausse des températures engendre un recul de la répartition spatiale de la végétation.