| Résumé: |
La mobilité durable est devenue un enjeu majeur de la société. Des prestations et sensibilisations en faveur de la mobilité douce prennent de l’ampleur à l’heure actuelle dans les pays dits-industrialisés. Elles se focalisent sur des populations cibles, qui ont chacune des besoins et habitudes différents. Quant aux enfants, considérés comme une population vulnérable, nous avons durant longtemps laisser une certaine liberté sur le chemin de l'école, qui constitue la plus grande part de leur mobilité. Suite aux différents changements socioéconomiques, notamment la démocratisation de l'automobile, la tendance s'inverse: nous voulons alors protéger les enfants, voire même les surprotéger. Aujourd'hui, avec l'émergence d'une conscience dite durable, redéfinir la mobilité des enfants devient indispensable, tout en tenant compte des différents points de vue des acteurs concernés par cette dernière, qui peuvent être parfois divergents.
Dans le cadre de ce mémoire, nous prenons comme étude de cas le Collège des Quatre Marronniers de la commune d’Yverdon-les-Bains, afin de comprendre les pratiques et les représentations liées à la mobilité sur le chemin de l’école. Par la suite, il s'agit de recenser et de diagnostiquer les lieux signalés par les parents comme étant potentiellement dangereux pour leurs enfants. Des solutions concrètes sont alors proposées tout en repérant les mesures déjà existantes ou en cours d'élaboration afin de promouvoir une mobilité active, autonome et sécurisée des écoliers.
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Mémoire [10 Mo]