| Résumé: |
Les Alpes sont considérées comme le «château d’eau» de l’Europe car les précipitations sont excédentaires à l’évapotranspiration et de grandes quantités d’eau y sont stockées sous forme de glace ou de neige. Cependant, certaines vallées intra-?alpines sont sèches et la ressource peut venir à manquer localement et sur des périodes définies, d’autant plus que des rivalités apparaissent entre les usages. Deux facteurs y contribuent : premièrement, les variations de population dues au tourisme , surtout lié au ski, se répercutent sur la consommation d’eau potable lors des Fêtes de fin d’année ou de février, lors de la période d’étiage des cours d’eau et quand les pistes de ski doivent être enneigées. Deuxièmement, les changements climatiques qui s’opèrent actuellement risquent d’accentuer ces rivalités par une hausse globale des températures et une baisse des précipitations en été, notamment. Dès lors, ce travail propose d’établir un monitoring des usages relatifs à l’eau dans les stations touristiques de montagne afin de pouvoir suivre leur évolution ou comparer des régions différentes. Pour ce faire, une liste d’indicateurs a été proposée dans les domaines de l’eau potable, de l’agriculture, de l’hydroélectricité et de l’enneigement artificiel, entre autres. Ensuite, cette grille d’analyse a été appliquée à notre région d’étude : la station de Verbier dans le val de Bagnes, en Valais. |