| Résumé: |
Depuis quelques années, les collectivités publiques s’intéressent de plus en plus aux questions de mobilité et plus particulièrement de mobilité douce. Cet intérêt répond à différents enjeux parallèles : d’un côté le développement durable, né à la fin des années 1980, cherche à minimiser les externalités négatives liées à l’automobile en matière d’environnement (pollution de l’air, bruit, etc.) et, d’un autre côté, le milieu de la santé a placé la sédentarité comme un des principaux facteurs responsables des maladies cardio-vasculaires, du diabète, etc. Ces deux thèses ont donc amené la question du rôle de l’art dans l’encouragement à la marche à pied.
Ainsi, l’intérêt de ce travail s’est porté sur la relation entre l’art et la marche à pied. L’histoire a montré un lien fort entre les domaines de l’art et de l’urbanisme depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, malgré une période de séparation des disciplines entre les Lumières et les années 1960, date à laquelle les artistes ont décidé de réinvestir la ville dans une volonté de sortir l’art des musées. Parallèlement, l’urbanisme cherche aujourd’hui à optimiser les espaces publics en rendant l’environnement construit accueillant pour les modes doux. Plus particulièrement, la théorie de la ludification des espaces publics a permis de montrer le rôle que l’art peut être amené à jouer dans les comportements en matière de mobilité.
Dès lors, le cas du Festival des Arts Visuels de Vevey a été traité de façon qualitative et a cherché à savoir si l’art peut jouer un rôle dans les comportements en matière de mobilité. |
Mémoire [36 Mo]