Résumé: |
Les villes sont les lieux de l’espace et du temps. En traversant une route, en admirant un monument, en montant les escaliers en direction d’une cathédrale, nous ne sommes pas seulement en train d’interagir avec un monde physique, inanimé, nous sommes également en train de dialoguer avec le passé. Toutes les villes nous racontent des histoires parce qu’elles s’inscrivent dans la multi-temporalité. Elles sont les fruits d’un long processus de construction, de transformation, de rénovation et de destruction qui a commencé avec leur fondation et qui persistera jusqu’à leur décadence.
En partant de l’idée que l’urbanisme d’avant-guerre a réussi dans l’incroyable tâche de créer des villes millénaires, des villes durables qui encore aujourd’hui ont une étonnante capacité d’attraction et de régénération, nous considérerons l’histoire comme un processus cyclique, dans lequel certaines situations récurrent de manière régulière. Dans ce contexte, notre conviction est celle de considérer le passé comme étant un immense réservoir d’idées, depuis lequel nous pourrions trouver des réponses aux problématiques qui tourmentent les villes contemporaines.
Dans un deuxième temps, ce travail de mémoire aura l’ambition d’évaluer les performances du projet de requalification de Cornaredo, situé au nord de la ville de Lugano. Plus particulièrement, ce document tentera de comprendre si la production de politiques publiques à Lugano est restée tributaire du référentiel fonctionnaliste corbuséen ou si au contraire le Nouveau Quartier de Cornaredo représente un projet-modèle d’urbanisme durable.
|