Résumé: |
La ville est en constante mutation et évolution, elle s’agrandit et elle s’empare de plus en plus de terrains et de population. Elle est le théâtre depuis l’ère industrielle d’un exode urbain pour retrouver un territoire qui est moins pollué et pour se rapprocher d’un lieu avec une qualité environnementale. Ce processus a été accentué par l’avènement de la voiture et la construction des grands axes routiers.
Les professionnels et les chercheurs ont réfléchi à une solution dans cette situation et ils ont trouvé, en Europe, un moyen de lutter contre l’étalement urbain : la densification. Cette dernière consiste à construire la ville sur la ville en exploitant des potentiels urbains dont on ne profite pas suffisamment. La création de nouveaux logements et de nouvelles potentialités en ville ne suffit pas, il faut intégrer la notion de qualité urbaine.
A partir du paradigme de l’urbanisme durable, le principe de ce travail est de pouvoir appliquer à une zone d’étude, une manière différente d’appréhender le territoire en commençant à réfléchir aux espaces vides notamment l’espace public et d’ensuite réfléchir aux espaces pleins. Pour appliquer cette pensée, il est important d’utiliser les éléments théoriques provenant de l’urbanisme végétal et de la qualité urbaine. Ce travail de mémoire est une application de ces éléments théoriques dans un cas concret sur le quartier de Vallaire, ancienne zone industrielle destinée à disparaître. Ce territoire a un fort potentiel de par sa proximité avec le lac Léman, la Venoge et son cordon boisé, ses équipements équestres, lacustres, sportifs et éducatifs. Ce projet a pour objectif de créer de la transversalité, de la lisibilité, de l’intermodalité et de la qualité urbaine.
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