Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 905
Auteur: ROUX Emilie
Année: Juin 2014
Titre: Sécurité «perçue» des rues à 30 km/h: Le cas des rues Prévost-Martin et de la Navigation à Genève
Sous la direction de: Prof. Giuseppe Pini
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 126
Complément: 16 pages d'annexes paginées (cartes, tableaux de données, analyse statistique)
Mots-clés: Mobilité piétonne / zones 30 km/h / insécurité / espace perçu / aménagements urbains
Résumé: La ville aujourd’hui ne se conçoit plus sans mettre en avant la nécessité de favoriser une certaine mobilité douce. Les transports individuels motorisés, favorisés par le phénomène de périurbanisation, engendrent trop d’externalités négatives. La mobilité douce est alors vue comme un moyen de réduire ces externalités tout en allant vers un développement plus durable des villes. Des enjeux de qualité de vie et de santé publique peuvent également être cités pour justifier le passage à une mobilité plus durable. Un des moyens de favoriser une mobilité plus durable est de promouvoir la pratique de la marche dans les villes. Cela passe notamment par une amélioration des conditions de marche afin qu’un nombre grandissant de personnes utilisent ce moyen de transport pour leurs déplacements. La sécurité des piétons est donc un enjeu majeur pour aller dans ce sens. Ce travail se concentre sur la relation entre l’environnement construit spécifique aux zones 30 km/h, à savoir les nombreux aménagements mis en place autour de ces zones spécifiques, et le sentiment de sécurité des piétons. Il s’agit donc, au-delà de statistiques « froides », d’évaluer l’efficacité des zones 30 km/h et de leurs aménagements spécifiques. Dans le cadre de ce travail ce sont deux rues situées en Ville de Genéve qui ont été étudiées et choisies à l’aide d’une typologie particulière. La perception de la sécurité et l’efficacité des aménagements mis en place ont été appréhendées à l’aide d’un questionnaire. Les résultats obtenus permettent ensuite de faire émerger les qualités et les lacunes et de mettre en avant les aménagements efficaces pour la sécurité des piétons. Des enjeux de qualité de vie et de santé publique peuvent également être cités pour justifier le passage à une mobilité plus durable.