| Résumé: |
Depuis la fin du XXème siècle, les processus de décisions publiques se sont progressivement ouverts à d'autres acteurs (citoyens, associations, entreprises, etc.) qui complètent désormais les structures décisionnelles, jusqu'alors composées par les sphères politiques et expertes. L'aménagement du territoire est profondément marqué par ce phénomène, où les réflexions sur un nouveau projet réunissent aujourd’hui de nombreux acteurs provenant d'horizons différents.
Depuis le début des années 2000 jusqu’à nos jours, la Ville de La Chaux-de-Fonds a connu plusieurs projets combattus en référendum et refusés par la population. Par l'intermédiaire de cinq entretiens menés auprès d'anciens et actuels politiciens de la ville, le premier objectif de ce travail consiste à déterminer les causes sous-jacentes à ces refus populaires.
Sur la base de ces échecs et soucieuses de ne pas répéter les mêmes scénarios, la Ville La Chaux-de-Fonds s'inscrit désormais dans le contexte participatif global en menant régulièrement des démarches d'information, de consultation, voire de concertation auprès des acteurs concernés par les différents projets qu'elle développe. Le réaménagement de la place de la Gare en 2008 marque un tournant participatif pour un projet de cette envergure à La Chaux-de-Fonds. Plus récemment, les autorités ont lancé une vaste campagne participative en 2012 pour l'élaboration des lignes directrices à l’échelle communale. Ces démarches s’inscrivent dans le cadre du projet de territoire communal La Chaux-de-Fonds – horizon 2030.
En s'appuyant sur les éléments théoriques, les résultats de l'analyse des refus populaires et l'étude des démarches participatives menées dans le cadre du Schéma directeur de l'ouest lausannois (SDOL), du projet Métamorphose à Lausanne et du réaménagement du centre-ville à Neuchâtel, le second objectif de ce travail a pour but de définir les enjeux liés à la participation pour les planifications directrices de La Chaux-de-Fonds. |
Mémoire [18 Mo]