Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 925
Auteur: BARRAUD Floriane
Année: Septembre 2014
Titre: L'utilisation des places de jeux: Les cas de la place de jeux du parc de Mon-Repos à Lausanne, du parc Robinson à Chavannes-près-Renens et du parc du Débarcadère à Saint-Sulpice
Sous la direction de: Dr Eduardo Camacho-Hübner
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 221
Complément: 31 pages d'annexes paginées
Mots-clés: Espace public/fonction / forme / usage / urbanité / prise / aménité / jeu / théorie de l’acteur-réseau / interactionnisme symbolique / ethnométhodologie / sociologie visuelle
Résumé: Dans un contexte actuel de préoccupation de l’espace public, ce travail renvoie d’abord à ses dimensions. Ces dernières reposent sur la fonction, la forme et l’usage qui interagissent et s’influencent. Deux concepts se rapportant à l’espace public sont présentés : il s’agit des prises et des aménités. Les enjeux des places assises, du lien social et de l’urbanité sont ensuite développés avant d’en venir au concept de place de jeux. Cette dernière constitue un espace dans lequel peuvent se dérouler divers types de jeux qui présentent des caractéristiques telles que l’appropriation de l’espace. Elle permet d’accueillir des enfants et des parents qui adoptent des attitudes spécifiques. Les acteurs humains créent des interactions dans l’espace public que l’interactionnisme symbolique permet d’évoquer. La sociologie visuelle, grâce à l’usage de la photographie, permet de montrer comment les enfants et les parents utilisent l’espace de la place de jeux. Les différentes théories mobilisées contribuent à mieux aborder les travaux de terrains à la place de jeux du parc de Mon-Repos à Lausanne, du parc Robinson à Chavannes-près-Renens et du parc du Débarcadère à Saint-Sulpice. La partie empirique est réalisée sous la forme d’observations, de croquis, de photographies, d’entretiens semi-directifs et de statistiques. Ce travail cherche à vérifier l’hypothèse énonçant que l’utilisation des places de jeux se réalise avec un degré d’urbanité plus élevé au centre-ville qu’en périphérie.