| Résumé: |
Ce travail de Master a comme point de départ l’écart qui existe entre une représentation relativement répandue des squats comme des lieux d’exclusion sociale et économique, et l’image opposée, qui les considère alors comme des « friches du possible », supports d’un autre vivre-ensemble qui permet de transformer et de générer de nouvelles interactions sociales.
Une première partie théorique permet de cadrer ce travail et présente le monde du squat politique par un bref historique et en revenant sur des éléments de définition. La scène squat de Lausanne est ensuite présentée. Née il y a vingt ans, elle n’a eu cesse de se modifier a alterné des phases calme à des périodes de répression intense. Depuis quatre ans, elle s’est agrandie et diversifiée et compte actuellement une douzaine de lieux.
Le chapitre suivant se focalise sur les pratiques sociales à l’œuvre dans les squats. Trois échelles spatiales auxquelles se déroulent ces pratiques sont définies : celle d’un squat, celle du quartier ou de la ville et enfin celle d’un réseau qui lie les squats entre eux. Concepts théoriques, travaux de recherche européens et éléments empiriques du mouvement squat lausannois sont alors mis à profit pour illustrer ces trois échelles. Le chapitre 7 présente quelques éléments du fonctionnement de la scène squat de Lausanne puis trois particularités : l’Espace Autogéré, la CARL et le magasin gratuit du squat de Bussigny.
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