Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 1025
Auteur: BOHNET Marika
Année: Septembre 2016
Titre: Modélisation des impacts de la végétation alluviale et du dérèglement climatique sur la température des cours d'eau
Sous la direction de: Prof. Stuart Lane et Dr Jean-François Rubin
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 61
Complément: 11 pages d'annexes paginées
Mots-clés: Zone alluviale, rivières, végétation riveraine, canopée, réchauffement climatique, température de l’eau, écosystème lotique, modélisation et simulation physique-numérique, distance de réponse, SIG, NDVI
Résumé: La biodiversité des écosystèmes des fleuves et rivières représente un patrimoine et une ressource inestimable pour les populations humaines. Elle est cependant mise en péril par la pression croissante imposée par l’Homme. Nos modes de vie et notre consommation croissante ont modifié les grands cycles biogéochimiques de notre planète. L’impact du réchauffement climatique est particulièrement alarmant pour les écosystèmes des petits et moyens cours d’eau. L’effet domino provoqué par l’accroissement global de la température atmosphérique influence l’ensemble des écosystèmes alluviaux, en raison des modifications apportées au régime thermique et aux cycles hydrologiques. Le bouleversement du régime thermique des fleuves et rivières est particulièrement alarmant, car il influe sur de nombreux aspects du cycle de vie de la faune aquatique. Aujourd’hui, l’accent de l’aménagement fluvial est placé sur la renaturation, et l’espace de liberté nécessaire à la l’équilibre naturel des zones alluviales. Afin d’améliorer l’efficacité de sa mise en oeuvre, ce travail de master, effectué en collaboration avec la Maison de la Rivière, tente d’apporter des connaissances supplémentaires en simulant les impacts du réchauffement climatique et les effets de la végétation riveraine sur la température des rivières. Les résultats obtenus par modélisation permettent d’estimer les variations de la température du système alluvial suite aux variations du couvert végétal, d’identifier les secteurs les plus sensibles au réchauffement atmosphérique, et de déterminer la distance de reboisement nécessaire à la stabilisation et au refroidissement du courant.