Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 1030
Auteur: JACCOTTET Samuel
Année: Septembre 2016
Titre: La filière de l'oignon au Sénégal: Analyse des relations entre les acteurs et leur stratégies de fonctionnement
Sous la direction de: Prof. Valérie Boisvert
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 83
Complément:
Mots-clés: Filière / oignon / Sénégal / chaîne de valeur / agriculture / région du Fleuve / production / commercialisation / importations
Résumé: La culture de l’oignon occupe actuellement une place déterminante dans l’agriculture sénégalaise et, de manière plus générale, dans toute l’économie du pays. En effet, l’oignon est la culture horticole dont les superficies emblavées sont les plus importantes et qui comporte une forte contribution dans la formation du revenu des agriculteurs. De plus, l’oignon est aujourd’hui la deuxième culture après le riz dans la Vallée du fleuve Sénégal, après avoir occupé, pendant longtemps, la première place au niveau des cultures horticoles de la zone des Niayes. Malgré le fait que cette spéculation soit considérée comme une filière émergente dotée d’une production en progression en terme de quantité, on observe des problèmes liés à l’écoulement de la production. En effet, ces problèmes sont occasionnés par la concurrence des importations et l’arrivée conjointe des récoltes provenant des différentes zones de production, entraînant de fortes baisses de prix sur le marché. C’est dans cette perspective que s’insert notre étude intitulée « La filière de l’oignon au Sénégal ». Notre étude se veut un aperçu clair sur les raisons implicites qui sont à l’origine des contraintes à la commercialisation de l’oignon local. En effet, celui-ci est sujet à une fluctuation du prix en particulier lors de sa commercialisation par les producteurs ce qui les rend plus vulnérable que d’autres acteurs Parmi les contraintes à lever pour une meilleure commercialisation de l’oignon des Niayes, le manque d’infrastructures de stockage adaptées, gage de l’étalement de la mise en marché et l’inexpérience des agriculteurs dans la vente de leurs productions, sont les plus saillantes. Nous avons pu déceler au terme de cette étude, la position stratégique des coxeurs tant au niveau villageois qu’urbain par rapport à la mise en marché de l’oignon. Toutefois, une bonne commercialisation de l’oignon local passe d’abord par la construction de magasin de stockage pour les producteurs, la planification des mises en marché et des opérations après-récolte, la disponibilité de l’information liée à l’offre, aux prix et à la demande pour tous les acteurs du circuit de commercialisation.