Résumé: |
Le quartier de gare est un espace qui marie essentiellement deux régimes d’analyse spatiale. À l’échelle de la métropole, le quartier de gare cristallise des logiques réticulaires, c’est-à-dire qu’il se fabrique à travers sa position de nœud dans le réseau interurbain. À l’échelle de la région urbaine (ville, agglomération, canton), il dérive de logiques aréolaires, notamment d’après sa localisation intra-urbaine. La mutation des quartiers de gare de Delémont, Fribourg, Neuchâtel et Sion est donc appréhendée, dans ce travail, d’après la cohabitation de logiques spatiales a priori contradictoires à cause du télescopage de leurs échelles respectives. Une première approche préalable se focalisera sur la constitution physique de cet espace, en l’occurrence sa composition morphologique et fonctionnelle. Ce diagnostic est nécessaire dans le but d’interpréter le caractère malléable dans la délimitation d’un quartier de gare et de déchiffrer sa (re)structuration sur le plan des fonctions économiques. Dès lors, il sera suivi par la mise en lumière (démarche inductive) des différents facteurs explicatifs dans la fabrique des quartiers de gare, classés d’après leur appartenance à une logique spatiale réticulaire ou aréolaire. |