| Résumé: |
L’objectif de ce travail de master est de modéliser puis analyser les flux de connaissances sur un territoire métropolitain afin de déterminer les différentes proximités sous-jacentes les structurant et les animant. A partir d’une base de données sur les brevets de l’aire métropolitaine lyonnaise, sont modélisés des réseaux de proximité, leurs structures et dynamiques. Il est montré que les proximités technologiques, organisationnelles, sociales et géographiques sont inter-reliées et en coévolution dans le cadre des réseaux de connaissances étudiés. Il a également été montré la relation de dépendance importante du territoire à Paris, mais aussi la croissance des échanges de connaissances avec des partenaires non-nationaux (par exemple États-Unis, Allemagne et Japon). Des évolutions technologiques ont été mises en évidence comme par exemple le développement récent important de compétences autour des biocides et fongicides, notamment dû à Bayer et à son centre de recherche sur les maladies des plantes de la Dagoire. Enfin, l’étude de l’écosystème d’innovation a révélé une grande importance des acteurs de la recherche publique (CNRS, Universités, écoles) dans le captage et la diffusion des connaissances, même si le système reste dominé en nombre par les acteurs privés. Un certain nombre de partenariats publics-privés ont été mis au jour, notamment dans les années les plus récentes. On peut voir dans ce dernier phénomène une certaine influence des pôles de compétitivité mis en place à partir de 2005. |
Mémoire [17 Mo]