| Résumé: |
Le 3 mars 2013, la 3ème révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT-R) est acceptée en votation populaire. Dès lors, la Confédération, les cantons et les communes oeuvrent ensemble afin de répondre à ce changement de paradigme dans la pratique de l’aménagement du territoire. Par cette révision, la lutte contre l’étalement urbain est un objectif derechef déclaré, bien que la LAT-R ne l’aborde pas explicitement. L’étalement urbain est un phénomène ubiquiste qui se définit, dans ce mémoire de maîtrise, par trois éléments : l’étalement, la fragmentation et la mobilité.
Le canton de Neuchâtel a opté pour une mise en oeuvre régionale des prescriptions de la LAT-R. Pour ce faire, les régions formées doivent établir un plan directeur régional dans lequel est élaboré un projet de territoire qui dessine l’orientation stratégique de l’urbanisation pour l’horizon 2030-2040.
Dans ce travail de recherche, la région Val-de-Travers est prise comme étude de cas. Un cadre théorique et conceptuel de l’étalement urbain est mobilisé pour cerner les critères d’analyse du projet de territoire. Toutefois, bien que notre étude se concentre sur la région, il est essentiel de prendre en compte la spatialité différentielle dans la compréhension de l’étalement urbain car un raisonnement géographique comporte plusieurs niveaux d’analyse. Ainsi, par une approche multiscalaire, les échelles cantonale et locale sont également mobilisées. Le tout nous donne un cadre d’étude afin d’analyser si la LAT-R permet de réguler l’étalement urbain. |