| Résumé: |
Dans un contexte de crise économique et sociale, les systèmes de consommation et production sont remis en question. À travers le monde, le fonctionnement même de nos sociétés est réinterrogé et des modèles alternatifs voient le jour. L’agriculture urbaine fait partie de ce processus. Dans les centres urbains des pays du Nord apparaissent différentes formes d’agricultures urbaines, dont les jardins collectifs. Alors qu’ils foisonnent en Amérique du Nord et en Europe, les jardins collectifs urbains font l’objet de nombreuses recherches. Les fonctions en matière de qualité de vie et santé, environnementale, d’aménagement urbain, d’intégration et sécurité alimentaire sont démontrées à l’aide d’études à travers le monde.
À Lausanne, un préavis a été validé par la municipalité en 2012 pour la poursuite d’objectifs et principes pour la nature en ville et en 2017, pour l’intégration de l’agriculture en milieu urbain. En 1996, Lausanne inaugurait son premier plantage. Aujourd’hui, quatorze plantages permettent aux habitants des quartiers lausannois de bénéficier d’une parcelle individuelle pour cultiver légumes et plantes aromatiques de façon biologique.
A partir d’une recherche de terrain et récolte de données qualitatives basés sur les jardins collectifs et les pratiques d’agriculture urbaine à Lausanne. Il s’avère que le développement des jardins collectifs à Lausanne est faible, en comparaison avec d’autres formes de jardins urbains. Sur la base d’une métholodogie élaborant une problématique sur les données de terrains préalablement recueillies, des facteurs pouvant expliquer ce faible développement ont été identifiés.
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