| Résumé: |
Face au constat alarmant de l’état de la planète, les solutions techniques ou encore institutionnelles ne suffisent pas. Une transition écologique qui soit durable demande une transformation profonde de nos attitudes et de notre mode de vie. Pour l’écopsychologie, cette transition demande d’intégrer à la fois la dimension environnementale et la dimension psychologique et individuelle, ceci à travers la reconnexion de l’individu avec la nature. Pour répondre à ce constat, un grand nombre d’initiatives se multiplient afin de trouver une alternative au système occidental et à l’impératif de croissance économique. Rétablir un lien avec le vivant plutôt que le détruire, tel est un des objectifs majeurs de ces initiatives. Parmi ces dernières, la permaculture fait l’objet d’un intérêt de plus en plus grand que ce soit à travers les ouvrages, les films documentaires, les conférences, les initiatives ou encore les formations. Ce travail vise à tisser des liens entre la permaculture et l’écopsychologie et étudier si l’engagement en permaculture peut se comprendre par une recherche de reconnexion profonde avec la nature. Pour cela, des entretiens semi-directifs ont été menés auprès de participants et enseignants de formations en permaculture. Il est intéressant de noter qu’aucun enquêté n’a exprimé un unique intérêt pour les techniques permacoles mais qu’au contraire, les raisons pour lesquelles ils se sont engagés traduisent une dimension plus profonde de cette alternative. Le retour à la terre et la vision d’un humain totalement intégré dans la nature sont des éléments manifestant une reconnexion possible avec cette dernière. |