| Résumé: |
Le sol est une ressource non renouvelable accueillant de nombreuses fonctions nécessaires au bon fonctionnement de l’écosystème urbain. Or force est de constater que l’urbanisation intensive de ces dernières décennies a largement contribué à la péjoration de la qualité de cette ressource. Ce travail tente, à travers le prisme des écologies urbaines, d’évaluer comment le projet urbain peut permettre de réintégrer les impératifs du sol dans la production de la ville, dans le but plus général d’améliorer le métabolisme de cette dernière.
Ce travail vise de présenter des éléments de réponses à cette problématique à travers l’étude du territoire de la Vallée de la Chimie, dont les activités industrielles ont largement impacté la qualité du sol. En effet, à travers le projet paysager en cours de réalisation, maitrises d’oeuvre et maitrise d’ouvrage repensent le design spatial et le design processuel afin d’acquérir une souplesse permettant une adaptation accrue au contexte spécifique du territoire et ses besoins. Un degré d’interdisciplinarité élevé est privilégié, parallèlement à l’adoption d’un design de processus permettant la co-construction de projets d’implantation innovants, intégrant ainsi des experts gestionnaires en amont du processus d’élaboration.
Cette innovation processuelle permet ainsi la mise en place d’innovations spatiales et d’expérimentations techniques visant à l’amélioration de la qualité des terres et la
préservation de cette ressource. |
Mémoire [6.3 Mo]