| Résumé: |
Le développement durable est au cœur de la société avec l’apparition d’une multitude de projets, d’actions et de produits portant cette étiquette. Il ne fait aucun doute que la société occidentale actuelle doit changer et évoluer pour devenir plus durable, sans tomber dans une durabilité de façade qui s’apparenterait uniquement à une mode. La durabilité peut devenir un puissant outil marketing qui ne doit toutefois pas faire oublier que les aspects environnementaux doivent rester la priorité de tout nouveau projet. Les écoquartiers se développent en nombre dans les villes européennes, afin d’instaurer un habitat plus durable au sein de la société. La Suisse n’échappe pas à cette évolution et plusieurs quartiers écologiques sont sortis de terre durant ces dernières années. C’est notamment le cas du quartier sans voiture Eikenott à Gland qui sera l’objet de mon mémoire. Partant de ces constats, le but de mon travail est de s’interroger sur les différentes motivations ayant abouti à la création de l’écoquartier d’Eikenott. Est-ce que ce quartier répond de manière optimale aux éléments environnementaux et de durabilité ? Quelle place le marketing a-t-il pris dans ce projet ? D’autres motivations ont-elles guidé la conception de l’écoquartier ?
Mon travail vise à répondre à ces questions à l’aide d’interviews menées avec des habitants du quartier, le responsable du projet, ainsi que l’urbaniste et un politicien de la ville de Gland. L’analyse des performances environnementales du quartier, traitée à travers les thématiques de la conception et de la construction, de la mobilité, ainsi que des espaces publics, a permis d’établir que le bilan environnemental du quartier n’est pas au maximum de ses possibilités. En outre, différents indices permettent d’affirmer que l’aspect marketing a pris une place importante dans le projet d’Eikenott. Enfin, d’autres motivations, telles que la sensibilisation des habitants du quartier, ont été intégrées au projet. Même si le quartier Eikenott répond à différents objectifs environnementaux et sociaux, la composante marketing est dominante.
|