| Résumé: |
Ce travail de mémoire analyse la pratique du vélo chez les enfants pour les trajets scolaires, avec un focus sur une école du canton de Vaud, dans une commune suburbaine. Grâce à des activités menées dans 3 classes d’enfants ayant entre 9 et 10 ans, ainsi qu’avec l’appui du cadre théorique qui porte sur la motilité et la cyclabilité, des pistes d’analyse ont pu être dégagées pour expliquer la pratique, ou non, du vélo en milieu scolaire. Les résultats ont révélé que si les enfants n’utilisent pas leur vélo comme moyen de transport pour ces déplacements, c’est avant tout pour des raisons liées au territoire (manque d’infrastructures adaptées aux vélos, dangerosité de la route, distances trop importantes ou, au contraire, trop courtes entre le domicile et l’école, cohabitation avec le trafic automobile). Mais c’est aussi en raison des parents qui sont les principaux décideurs concernant le choix du mode de transport de leur enfant. Ces premiers ont tendance à interdire cette pratique avec comme motif la sécurité. La pratique utilitaire du vélo chez les écoliers de Penthalaz dépend donc de facteurs liés à l’individu et de facteurs liés au territoire. De manière simplifiée, les facteurs individuels regroupent le fait d’avoir accès aux différents moyens de transport (le vélo par exemple), d’avoir les compétences nécessaires pour pouvoir effectuer les déplacements (physique, orientation, etc.) ainsi que la manière dont un individu s’approprie ou se représente (positivement ou négativement) un moyen de transport. Les facteurs territoriaux, quant à eux, regroupent des éléments liés au potentiel d’accueil du territoire, c’est-à-dire à ce qu’il est possible de faire en fonction du contexte territorial (accessibilité, morphologie, présence d’installations pour sécuriser les vélos par exemple, etc.). |
Mémoire [3.1 Mo]