Résumé: |
Le présent travail est une réflexion théorique basée sur une revue de littérature d’un corpus de texte touchant aux domaines de l’écoféminisme, de l’écopsychologie et de l’écophénoménologie. Prenant comme base de réflexion le concept de “référent absent” de Carol J. Adams qui met en lumière la similitude des schémas d’oppression des femmes et des animaux non humains par l’homme, il s’agit ici d’étendre l’analyse et d’appliquer le “référent absent” à l’oppression de la nature. En d’autres termes, il s’agit de questionner l’extension possible du référent absent à la nature. En premier lieu, il s’agira ici ainsi de se demander qu’apporte le référent absent à l’écoféminisme matérialiste en ce qui concerne la nature, telle que nous la définirons plus loin.
Nous tenterons en deuxième partie de ce travail de proposer une forme de “référent présent”, c’est-à-dire un concept ou méthode voire même un ensemble de méthodes permettant de renverser le “référent absent”. Pour ce faire, la mobilisation des champs écophénoménologique et écopsychologique seront effectuée et leur emploi se justifiera par une volonté de retour à une expérience subjective de la nature comme moyen de lutte contre son oppression. Car comme nous le verrons, c’est en recréant un lien entre l’homme et son environnement, qu’une prise de conscience de leur interdépendance sera possible. |