| Résumé: |
Cette recherche vise, par l’analyse des pratiques enseignantes, à évaluer la façon dont les enseignants utilisent certains outils pédagogiques définis comme étant nécessaires à la durabilité forte et qui permettent à leurs élèves d’appréhender les défis du 21ème siècle. Ces défis émergent dans un contexte particulier, celui de l’Anthropocène. Cette nouvelle ère confronte l’humanité à son impact sur l’environnement et interroge sur le modèle de société dans lequel elle veut vivre. C’est en partie aux prochaines générations qu’incombent la responsabilité de développer de nouvelles pratiques et l’éducation a un rôle essentiel à jouer. Repenser en termes de coopération les liens aux autres, aux différentes cultures et à l’environnement peut être nécessaire.
Ce travail se fonde sur deux outils de durabilité forte. Le premier concerne l’influence des nouvelles formes d’apprentissage tels que la pédagogie par projet, l’expérimentation hors de l’enceinte scolaire ou en milieu naturel qui permettent de sensibiliser les élèves à la durabilité.
Le second implique une méthodologie fondée sur la coopération entre les différents acteurs de l’institution scolaire : coopération entre les élèves, coopération transgénérationnelle liant les enseignants à leurs élèves, la transdisciplinarité et le lien entre les enseignants et leur direction. La coopération au sens large permet de passer d’une vision individuelle à une vision collective, de plus en plus nécessaire pour répondre aux enjeux de demain.
À travers une analyse qualitative d'entretiens semi-directifs, ce travail permet de voir comment les enseignants de la région lausannoise font appel à ces outils afin que leurs élèves puissent aborder les enjeux liés à crise écologique actuelle. |
Mémoire [1.4 Mo]