Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 1142
Auteur: HELMSTETTER Pauline
Année: Septembre 2019
Titre: Gentrification, espace public et végétalisation. Le cas de la "Promenade de la Ficelle" à Lausanne
Sous la direction de: Prof. Patrick Rérat
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 157
Complément: 12 pages d'annexes
Fichier PDF: PDF  Mémoire [31 Mo]
Mots-clés: Gentrification / qualité urbaine / espace public / choix résidentiel / végétalisation
Résumé: De par les nombreuses conséquences des mutations urbaines que subissent les villes actuellement, la notion de gentrification se place au cœur de la problématique de la qualité urbaine. Aujourd’hui, elle touche différents domaines et sa définition s’est élargie. Encore peu documentée dans des contextes francophones et surtout suisses, cette recherche entreprend de comprendre dans quelle(s) mesure(s) l’aménagement/réhabilitation d’un espace public végétalisé en milieu urbain induit-il/ elle un processus de gentrification résidentielle ? Elle tente de mettre en évidence les éléments à l’origine de ce phénomène. Ainsi, il a tout d’abord été question savoir si l’amélioration de l’attractivité et de la qualité de vie est due à la présence et la proximité avec le végétal et la diminution des nuisances associée ou si elles sont dues par l’augmentation de l’accessibilité due à une nouvelle option de mobilité. Pour cela, ce travail s’appuie sur les résultats obtenus, entre autres, des entretiens semi-directifs et d’une enquête par questionnaire distribuée dans un périmètre précis autour du terrain d’étude qui est la Promenade de la Ficelle. Ces derniers nous ont permis de saisir les facteurs influents du choix résidentiel. Ceux-ci se rattachent majoritairement au fait que la zone d’étude soit hyper accessible, proche des pôles multimodaux et des diverses aménités urbaines, grâce, notamment, à une l’arrivée d’une nouvelle infrastructure de transport : le métro m2. Les effets associés au végétal ne sont pas inexistants, mais moindres à l’échelle du terrain étudié. Il est finalement possible de conclure que le périmètre d’étude a été empreint ou est encore empreint à un processus de gentrification résidentielle.