Résumé: |
Dès les années 1960, la préoccupation écologique grandit. La société occidentale prend conscience, de manière plus ou moins marquée, des effets qu’elle engendre sur l’environnement et de la nécessité de modifier ses activités, afin de protéger le milieu dans lequel elle vit. Parallèlement, malgré cette rupture, les modes de transport polluants, comme la voiture, restent les plus utilisés jusqu’à aujourd’hui. La mobilité étant une source importante d’émissions de gaz à effet de serre et de pollution, il peut alors exister un conflit entre la manière de se déplacer et la conscience environnementale. Cette notion se nomme la dissonance écologique. Notre étude cherche à démontrer la présence ou l’absence d’un décalage entre les pratiques de mobilité et les valeurs en matière d’écologie dans deux communes du canton de Fribourg : Romont et Châtel-Saint-Denis. Des données ont été récoltées grâce à des questionnaires en ligne. Les résultats font ressortir que les habitudes de mobilité sont, de manière générale, plutôt défavorables à l’environnement, alors que l’attention portée à la protection de l’environnement est plutôt favorable à celui-ci. La mise en lien de ces deux thématiques démontre la présence de dissonance écologique (faible, moyenne ou forte) chez plus de 70% des individus questionnés. La voiture étant le mode le plus utilisé, aucune différence significative n’a été trouvée entre les deux cas d’étude et cela malgré le fait que ces communes n’offrent pas la même accessibilité aux modes de transports. |