Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 1144
Auteur: ROHRBACH Laurette
Année: Septembre 2019
Titre: La marchabilité et l’attractivité du centre-ville de Lausanne la nuit durant le festival Lausanne Lumières et le Bô Noël 2018
Sous la direction de: Prof. Patrick Rérat
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 124
Complément: 7 pages d'annexes paginées (oeuvres de Lausanne Lumières)
Fichier PDF: PDF  Mémoire [26 Mo]
Mots-clés: Géographie de la nuit / urbanisme nocturne / espaces publics / attractivité / marchabilité / ambiances / lumières / animation urbaine / perceptions
Résumé: La géographie de la nuit émerge alors que la nuit est de plus en plus colonisée par de nouvelles activités et par le prolongement des activités diurnes. Les pratiques se multiplient la nuit et suscitent de nouveaux questionnements quant à l’organisation des villes, à l’hospitalité des espaces publics, à la physiologie et la sensibilité de l’être humain. Les interactions les politiques urbaines, l’environnement ambiant et l’humain génèrent une série de comportements et d’usages au sein de villes. En effet, elles incitent des choix et des attitudes notamment en ce qui concerne les modes de vie et les modes de déplacement. La géographie de la nuit vise alors à prendre en compte ces nouvelles tendances en incitant les villes à s’interroger sur cette nouvelle dimension : Faut-il ouvrir les frontières de la nuit ou faut-il respecter le rythme circadien naturel de l’Homme ? Ainsi, le positionnement des villes sur cette question varie en fonction de la pesée des intérêts contextualisée. De nouvelles niches économiques naissent de cette colonisation et participent à l’image de la ville, à petite et à grande échelle. La ville nocturne doit assurer autant de qualité et de confort que la ville diurne. Cela revient à se poser les questions de la qualification des espaces publics en termes d’aménités, d’accessibilité, d’hospitalité, d’attrait, de potentiels d’accueil, de mise en valeur du patrimoine et des lieux emblématiques, d’usages, de confort et d’imaginaire suscité. Les potentiels d’accueil influencent le choix modal et le cheminement emprunté en fonction de l’accessibilité, des connaissances du réseau et de l’appropriation d’un espace ou d’un mode de déplacement. Ce travail appréhende les liens qu’il peut y avoir entre l’environnement construit et l’individu qui le décode selon sa propre sensibilité, à travers l’analyse des ambiances et des animations au centre-ville de Lausanne durant le festival Lausanne Lumières et le Bô Noël 2018. Le but de ce travail et de déterminer dans quelle mesure la mise en ambiance et la mise en lumière du centre-ville favorise la marchabilité et l’attractivité de la ville. Dix- sept parcours commentés ont alors été effectués la nuit entre le 21 novembre et le 31 décembre 2018. Ils ont permis de recueillir des données sensibles et qualitatives informant du contexte ambiant et de l’attractivité des lieux par la mise en paroles des participants en marche et par l’observation des comportements et des attitudes durant le cheminement.