| Résumé: |
L’expérience du déplacement est une thématique actuelle ayant une forte visibilité dans les recherches de diverses disciplines scientifiques car le temps de trajet a pendant longtemps été considéré par les économistes comme un temps interstitiel perdu et, un coût d’accès aux activités à destination. Ce travail de mémoire s’intéresse aux usagers du train entre les villes de La Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel en présentant les activités déployées lors du trajet mais aussi aux significations de ce temps. Est-ce que les usagers considèrent ce temps comme inutile ou alors arrivent-ils à le rendre agréable ? Ce travail de mémoire présente en premier lieu l’état de la recherche sur le choix modal et le temps de trajet en train. Il propose ensuite une analyse de fréquence aux questions complétés dans le train, et ce à travers trois variables croisées : la « classe de voyage », la « classe d’âge » et le « niveau de formation ». Finalement, différents types d’appropriation du temps de trajet sont créés afin d’illustrer les résultats du questionnaire. Cette étude a permis de montrer que le temps de trajet est vécu agréablement pour la majorité des usagers. Les activités reproduites sont nombreuses, parmi les plus fréquentes on retrouve « lire », « regarder le paysage », « chatter/communiquer en ligne » ou encore « travailler/étudier ». Pour autant, peu de répondants déclarent planifier à l’avance les activités qu’ils réalisent durant le déplacement. Finalement, la grande majorité des usagers ne trouvent pas ce temps de trajet comme perdu et parviennent à faire bon usage du temps de trajet en réalisant des activités.
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